Le scottish terrier, également appelé terrier écossais, est une race de petit chien indépendant qui a été élevée à l’origine pour chasser le blaireau, le renard et d’autres petits gibiers sans la présence de son propriétaire. Même s’il est intelligent, il peut être difficile à éduquer. Il a un fort instinct de chasseur de proies et creuse souvent des trous pour trouver des souris, ce qui peut devenir un problème. Il est affectueux et tendre envers sa famille, mais est naturellement méfiant envers les étrangers, de sorte qu’il peut lui falloir un certain temps pour s’habituer à de nouveaux invités.
Autres noms du Scottish Terrier : Terrier Écossais, Terrier d’Écosse, Scottie, Scot, Aberdeenie
Origine : Écosse
Taille : 25 à 28 cm
Poids : 8 à 10 kg
Espérance de vie : 11 à 13 ans
Poil : Dur, raide, sous-poil doux
Couleurs : Noir, bringé, froment
Portée : 1 à 6 chiots
Caractéristiques du Scottish Terrier
Personnalité du Scottish Terrier
L’expression faciale habituelle du scottish terrier donne un aperçu clair de la personnalité de ce petit chien, car elle transmet un comportement audacieux, alerte et effronté. La plupart des terriers écossais sont farouchement indépendants, ne voulant ni n’ayant besoin de directives de la part de leurs compagnons humains.
Ayant été élevé pour poursuivre obstinément les rongeurs sans instruction, la race a une tendance à la surdité sélective, et est souvent décrite comme étant distante. Cependant, la plupart des scotties se lient fortement à une ou deux personnes et sont presque à contrecœur affectueux envers leur famille. Cela ne veut pas dire que la race n’a pas besoin de compagnie, car sans interaction régulière, ils deviennent renfermés et mécontents.
Avec les personnes qu’il connaît bien, le scottie est fidèle et fiable, et avec sa forte personnalité, il fait un compagnon amusant et plein de vie. Comme de nombreux terriers, il ne supporte pas qu’on le titille, qu’on le bouscule ou qu’on le retienne, et il est susceptible de mordre s’il est sérieusement contrarié, ce qui signifie qu’il n’est pas le plus adapté pour les jeunes enfants.
L’agressivité entre chiens peut être un problème, en particulier sans un renforcement positif à la socialisation, et on ne peut pas faire confiance au scottish terrier avec les chats et autres petits animaux de compagnie.
C’est un excellent chien de garde, protégeant ses propriétaires et ses biens, et l’aboiement puissant qu’il est capable de produire est surprenant. Toutefois, on peut également lui reprocher d’aboyer parfois de manière inappropriée et persistante, et il peut donc devenir une nuisance dans un appartement ou un environnement très peuplé.
Santé du Scottish Terrier
Comme toutes les races de petits chiens, le scottish terrier est relativement robuste. Tous les chiens, grands ou petits, sont sensibles aux infections, aux vers et aux blessures. La liste des maladies ci-dessous n’est pas destinée à vous effrayer. Elles sont toutes génétiques ou considérées comme telles et ont été observées dans la race.
Le terrier écossais peut être aussi atteint de « la crampe du scottish terrier » (ou scotty cramp) qui est un trouble du système nerveux central. Ce n’est pas très grave cependant, mais il aura besoin de repos après une activité intense ou en cas de stress.
- Maladie de Willebrand
- Syndrome de Cushing
- Luxation de la rotule
- Atrophie progressive de la rétine
- Hypothyroïdie
- Épilepsie
Qualités et défauts du Scottish Terrier
Qualités
Défauts
Entretien et toilettage du Scottish Terrier
Le scottish terrier a besoin d’un brossage et d’un peignage réguliers, surtout pendant la période où le chien mue. La mue n’est pas un problème majeur avec cette race, car c’est un chien qui mue légèrement. Son poil a tendance à s’emmêler et il doit donc être brossé une à deux fois par semaine.
Ce petit chien a besoin d’un toilettage professionnel pour conserver l’aspect typique du terrier écossais. Il faut également procéder à un arrachage des poils à la main deux fois par an pour maintenir le pelage dans les meilleures conditions.
En dehors de cela, les tâches de toilettage de base comprennent la coupe des griffes, le brossage des dents, le nettoyage de ses yeux et de sa face, et un bon bain toutes les trois ou quatre semaines environ. Son pelage résistant aux intempéries le protège généralement de la saleté, mais si ce n’est pas le cas, un bon brossage permettra d’éliminer la majeure partie de la saleté du pelage.
Histoire et origines du Scottish Terrier
L’histoire du scottish terrier remonte aux Highlands en Écosse. Beaucoup pensent que cette race est la plus ancienne originaire d’Écosse, qu’elle a peut-être même existé à l’époque romaine et que l’ancien scottish terrier, qui est maintenant disparu, est le chien fondateur de toutes les races de terriers actuelles.
Il a fallu plusieurs siècles avant que l’histoire de cette race ne soit à nouveau écrite. Dans son livre de 1436, « A History of Scotland », Don Leslie parle d’un petit chien qui pourrait être décrit comme un scottish terrier. Au cours des années 1500, ces petits chiens de chasse courageux ont été immortalisés dans l’art et la littérature. Bien qu’ils aient été considérés comme des animaux de compagnie à cette époque, ils sont restés appréciés par les agriculteurs pour leur capacité à exterminer la vermine et par les chasseurs pour leur férocité même lorsqu’ils allaient sous terre.
Au cours des années 1800, l’Écosse comptait de nombreux chiens terriers. À la fin du siècle, les chiens avaient été séparés en deux groupes différents, les dandie dinmont terriers et les skye terriers (bien que ce dernier soit un nom assez générique donné à tous les terriers provenant de l’île de Skye).
Le scottish terrier a été regroupé dans la catégorie des skye terriers et présenté dans les expositions jusqu’aux années 1870. À cette époque, le standard du scottish terrier a été rédigé et, à la fin du XIXe siècle, les skye terriers avaient été divisés en quatre races différentes que nous connaissons aujourd’hui : le scottish terrier, le skye terrier, le west highland white terrier et le cairn terrier.
La race fut reconnue à titre définitif par la FCI (Fédération Cynologique Internationale) en 1954 et le standard du scottish terrier fut publié en 2010.